GRH de proximité échanges au CTA

Lors du CTA du 20 juin, le Sgen-CFDT est intervenu en séance concernant la mise en place de la GRH de proximité. Vous trouverez ci-dessous quelques éléments de ces échanges.

Le Secrétaire général de l’Académie a présenté le contexte de mise en place de cette expérimentation en Bretagne. Trois groupes de travail (GT : Personnels de direction, Personnels administratifs, issu du CTA) ont été réunis, avec à chaque fois des représentants du Sgen-CFDT.

Le Sgen-CFDT est intervenu pour dire que la baisse de charge des gestionnaires de petits  EPLE était fantaisiste : le travail se transforme et de nouvelles missions apparaissent. Nous demandons à savoir quelle est l’estimation de la charge de travail supplémentaire.
Par ailleurs, un adjoint gestionnaire est positionné comme étant dans l’équipe de direction. Est-il le mieux placé pour accompagner les personnels de l’établissement qui seraient en conflit avec la direction, qui auraient un projet de reconversion et ne voudraient pas l’ébruiter par exemple ?
Rien ne garantit que tous les chefs d’établissement accepteront que l’adjoint gestionnaire soit l’interlocuteur privilégié des enseignants. La question RH fait partie des fonctions des personnels de direction.
Nous souhaitons enfin savoir quels seront les critères d’évaluation du dispositif ? A quoi jugera-t-on que l’expérimentation est réussie ? A quel moment se fera cette évaluation ?

Le Secrétaire général répond ne pas être en mesure de définir la charge de travail future, le dispositif n’existant pas à l’heure actuelle.
Si le dispositif expérimenté, appuyé sur des adjoints gestionnaires, est poursuivi il y aura alors une mission. Des postes pourront être profilés le cas échéant, comme pour d’autres collègues avec adjonction de service. Sinon on aura un problème d’instabilité.

A la suite d’interrogation d’autres organisations syndicales des questions sont sont soulevées comme celles du blocage du mouvement et d’une transformation complète des fonctions des adjoints gestionnaires.

Pour le Secrétaire général sans le big bang des agences comptables il y a quelques années toute la comptabilité des EPLE serait passée au Trésor public. Il ne fallait pas avoir peur de la mutation. L’ambition aujourd’hui est la même.
Pour le rectorat cela aurait été plus facile de faire en formant des contractuels. Mais on se privait de la compétence des agents comptables. Après l’expérimentation il faudra peut-être faire autre chose que de faire appel aux gestionnaires. Si c’est un échec le rectorat en tirera les leçons.
Dans l’Académie de Rennes, où l’expérimentation reposera comme dans celle de Lyon cette année sur les adjoints gestionnaires, il n’y aura pas de scindement des postes (50 % adjoints gestionnaire et 50 % RH)
Un bilan sera à faire avec les personnes, y compris qualitatif. Le démarrage effectif aura lieu plutôt à la Toussaint après la formation qui comptera 6 journées.

Le Sgen-CFDT demande si l’annonce ministérielle d’une GRH partout à 20 minutes maximum du lieu de travail de l’agent sera une réalité ?

Le Secrétaire général indique que le territoire sera plus ou moins vaste en fonction de la densité de population. Le secteur sera plutôt basé sur le volume de personnels concerné.
Il n’y a pas d’ambition de sauver les postes mais accompagner les collègues vers une évolution des métiers.

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