Le CHSCTREA du 3 décembre est revenu sur la situation sanitaire, le télétravail, la situation au Lycée de Saint-Aubin du Cormier ainsi que la fusion Saint-Jean Brevelay /Pontivy.
Une réunion sous la présidence de F.GEAY (DRAAF-adjoint) en l’absence de M.STOUMBOFF (DRAAF Bretagne). M.GARNIER (SRFD), N.PORTRAIT, H. RENAULT (ISST) représentaient l’administration. A.F JUBIN-UHEL et C.MAUBERT représentaient le Sgen-Cfdt Bretagne.
Situation sanitaire des établissements bretons.
M.GARNIER a indiqué que nous restons dans la continuité des mesures sanitaires prises antérieurement. Ces mesures sont connues. La FAQ de la DGER (https://agriculture.gouv.fr/covid-19-faq-enseignement-agricole ) est mise à jour régulièrement et elle est aisément accessible.
Elle fait « écho » aux notes de services et facilite leur interprétation.
En parallèle, les chef.fes d’établissement peuvent communiquer et informer régulièrement les agent.es.
Les CoHS sont aussi un lieu de dialogue où ces points peuvent être abordés.
Les représentant.es du personnel (dont Sgen-Cfdt Bretagne) indiquent que les agent.es ne sont pas toujours au courant des circulaires/ notes de service qui sont publiées.
Un avis du CHSCT-REA de Bretagne adopté à l’unanimité.
« Le CHSCT-REA demande que les directeurs.trices des lycées agricoles bretons permettent à tous les agents de s’approprier les nouvelles notes de services concernant les conditions sanitaires en mettant en lumière les points importants ».
Pour le Sgen-Cfdt Bretagne, il faut informer les agents durant cette pandémie car ils et elles ne sont toujours au fait des dernières notes de service.
Télétravail dans l’enseignement agricole
M.GARNIER présente les résultats d’une enquête nationale réalisée tous les 15 jours, selon cette enquête, le télétravail est à un niveau faible. Ce constat est récurrent.
Pour certain.es membres du CHSCT-REA le télétravail peut-être aussi une source de « malaise ». Il faut y être attentif, en effet certains agents ont des difficultés de connexion aux applications.
Pour le Sgen-CFDT Bretagne, ce ressenti face au télétravail est aussi et surtout lié à la qualité et au manque d’équipement des agents qui pourraient télétravailler.
Le ministre de l’Agriculture a annoncé dernièrement l’achat de 1600 ordinateurs portables par le ministère.
Un équipement destiné aux lycées agricoles publics pour équiper les agents administratifs et techniques et faciliter la mise en œuvre du télétravail. Le Sgen-CFDT Bretagne se félicite de cette nouvelle.
Cas Covid : point route
Début décembre, la situation en Bretagne est la suivante dans les établissements :
5 élèves/étudiants cas positif, 3 agents cas positif et 58 cas contacts à Châteaulin.
M.GEAY propose de relancer la campagne de tests dans les établissements. En parallèle, on constate un certain relâchement des gestes barrières dont l’aération. M. Garnier signale en complément que les consommations d’électricité ont été importantes, signe d’une aération effective des locaux.
Seul le lycée de Merdrignac possède des capteurs CO2 (achats sur fonds propres) pourtant la région ne prévoit pas d’investir en capteurs CO2 et purificateurs d’air à ce jour.
Pour le Sgen-CFDT Bretagne, le respect des gestes barrière, une couverture vaccinale optimale, l’aération régulière et systématique des locaux restent la priorité et sont « accessibles » à toutes et tous.
Port du masque des élèves
Le rappel incessant des gestes barrières mal suivis est anxiogène pour les personnels confrontés aux élèves qui portent mal le masque.
Quelle posture adopter pour les stages des élèves qui doivent être vaccinés pour aller en stage dans certaines entreprises (formations de services à la personne) ?
Pour le Sgen-Cfdt Bretagne, c’est un sujet de crispation important dans la filière « services à la personne ». Seules des solutions « individuelles » sont proposées, avec des stages dans des structures qui acceptent des jeunes non vaccinés.
F.GEAY propose de faire remonter cette préoccupation à la DGER.
Groupe de travail sur la situation de St Aubin du Cormier.
Un groupe de travail était réuni début novembre selon la composition décrite par la note de service.
Ce groupe est constitué de 3 représentant.es du personnel (V. Tonnerre, A.F JUBIN-UHEL et H. ROUSSEAU ainsi que 3 représentant.es de l’administration avec Mr RENAULT, Mme PORTRAIT et Mme LECHVESTRIER. L’établissement a remis les documents demandés au groupe de travail.
Il est urgent d’agir
Selon la note de service, cette enquête doit être immédiate et il est grand temps de rencontrer les personnels et de recueillir leurs témoignages ainsi pour A F JUBIN-UHEL : « nous avons rapidement appliqué les textes réglementaires mais il faut avancer ».
F.GEAY a pris connaissance du PV du CHSCTREA qui porte sur cette situation dramatique, il souhaite que l’on soit d’une extrême prudence. Que l’on n’ajoute pas de difficultés et une charge supplémentaire dans un établissement déjà sous tension.
Maintenant il faut préciser ce que l’on veut faire, qui on souhaite entendre, quels entretiens on veut mener…
Les représentants du personnel indiquent que suite au dernier CHSCTREA exceptionnel, la méthodologie est définie et les documents reçus. Maintenant, il faut rencontrer les personnels volontaires.
Les personnels se sentent oubliés
Pour F.GEAY, il faut un guide d’entretien, M.GARNIER indique que la méthode d’enquête sur le terrain à St Aubin doit être claire. A.F JUBIN-UHEL pense que le groupe de travail est prêt.
L’inertie du CHSCTREA interroge les personnels de St Aubin qui se sentent oubliés.
Le groupe de travail est membre de la cellule de veille et d’alerte (CVA), formé à l’écoute et conscient de la délicatesse de la situation. Ce groupe souhaite écouter les personnes volontaires et non interroger.
Les agent.es de St Aubin vivent mal et s’interrogent sur cette absence de réaction du CHSCTREA.
M.GARNIER indique qu’une réunion sera programmée en décembre pour valider ces entretiens.
F.GEAY rappelle que St Aubin reste la préoccupation N°1 du DRAAF.
Enquête climat social, Focus sur la Bretagne.
On remarque un taux de satisfaction inférieur à celui de 2017 en particulier dans les relations avec la direction et la qualité du soutien reçu dans les situations difficiles au travail comme sur la communication. L’administration souligne le faible taux de participation à cette enquête. Sur le plan méthodologique, cela limite sa portée.
Pour les représentants du personnel, ces résultats, même s’ils ne sont pas obligatoirement représentatifs, correspondent à une réalité : dégradation des conditions de travail tout en continuant à apprécier leur métier d’enseignants. Le Sgen-Cfdt Bretagne s’interroge sur l’évolution négative depuis 2017.
Fusion St Jean Brevelay et Pontivy.
J.N. MAZEAUD indique que le projet « AEP 56 » avance avec des avis favorables pour demande de formations et le recrutement d’une chargée de mission. La fusion peut faire rayonner l’EAP dans le 56.
Cette fusion permettra une harmonisation vers le haut des contrats de travail des personnels et en particulier au CFA et CFPPA.
Les enseignant.es sont inquiet.es mais le collectif avance vers la fusion même si certain.es agent.es y sont moins favorables à titre individuel.
Suite à sa présence aux CA de Pontivy et St Jean Brevelay, M.GARNIER est agréablement surprise par la dynamique des agents vers cette fusion.
Pour le Sgen-Cfdt Bretagne, le fonctionnement actuel est correct. Il faudra cependant être plus clairs sur les procédures et les fiches de postes et établir une communication très rapide, par ailleurs, on ressent l’anxiété des agent.es qui attendent des feux verts très forts sur les ouvertures de formation et les projets.
J.N. MAZEAUD précise que malgré les difficultés de recrutement des élèves et aussi des personnels, il y a un vrai travail collaboratif avec les personnels des 2 établissements.