Une rentrée en demi-teinte pour l’enseignement agricole public de Bretagne

Retard de paiement ou de signature pour les contractuels

Pour le Sgen-CFDT Bretagne, la situation des A.C.E en Bretagne est problématique puisque les contrats de travail ne sont pas signés, ou le sont très tardivement. Le versement des salaires est tardif et peut mettre en péril le budget des collègues.

En réponse, le SRFD s’engage à régulariser la situation des ACE au plus tard, fin octobre. Cette situation « critique » découle de changements de personnels au sein du service RH.

Projet carte de formation 2024

Compte tenu de la fermeture de deux M.F.R en Bretagne, il y a des demandes de redéploiement des formations au niveau régional.
Ci-dessous, les documents projetés par l’administration devant les représentants du personnel, le 12 Octobre 2023 qui répertorient ces demandes.

 

Pour le Sgen-CFDT, dans le cadre d’un budget national contraint, il parait plus que probable que ces demandes ne seront pas toutes satisfaites. Aussi certaines demandes ont peu de chance d’aboutir. Par exemple la demande d’ouverture du BTSA DATR aux perspectives de recrutements limités.
Il faudrait donc un ordre de priorité dans les demandes d’ouvertures faites par un établissement.
Le DRAAF à ce propos a rappelle que les ouvertures se font à moyen constant.

Effectifs à la rentrée 2023

On constate dans les tableaux ci-dessous que l’enseignement agricole public breton perd des élèves (voie initiale scolaire), contrairement au privé. Cette baisse touche les niveau 2 et 5.   Pour le Sgen-CFDT, cette situation est préoccupante.

MOYENS à la rentrée scolaire 2023

Voici la répartition de l’utilisation de la D.G.H régionale. Le Sgen-CFDT Bretagne plaide évidemment pour une augmentation des moyens.

Plus d’AESH

774 élèves bénéficient d’un accompagnement en Bretagne cette année scolaire. Soit une augmentation de 21 % par rapport à 2022. L’évolution récente du statut est un début de reconnaissance du métier. Le Sgen-CFDT revendique la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B. Le besoin en AESH est pérenne.
Autre point, il sera nécessaire de revoir l’accompagnement des candidats à l’examen, en clarifiant et harmonisant les pratiques. C’est une thématique qui est retenue par la M.I.R.E.X.

Le Pacte ne fait pas le plein

L es enseignants bretons ne sont pas vraiment convaincus par ce nouveau dispositif.
En moyenne au niveau national, 37 % ont signé leur lettre de mission contre 58 % au niveau national. Cette moyenne cache de très fortes disparités entre établissements (voir tableau ci-dessous). Attention, ce bilan est provisoire.
(ce qui reste supérieur aux chiffres de l’éducation nationale)

 

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