#8mars – Journée internationale du droit des femmes

Le 8 mars 2024 sera une journée de mobilisation intersyndicale pour rappeler que, malgré les effets d’annonces gouvernementales de faire de la cause des femmes la grande cause du quinquennat, les inégalités persistent dans le travail, dans les foyers et dans la société.

Mobilisations du #8mars 2024

Tract intersyndical d’appel à la mobilisation

 

Mobilisation sur Saint-Brieuc :

rassemblement à 17H30 Place Duguesclin pour une manifestation brillante et bruyante. (Venez avec votre guirlande)

Deux cinés débat sont également organisés avec la projection du film Brillantes :

le mardi 19 mars à 20H au ciné Club 6 à Saint-Brieuc

le jeudi 21 mars à 20H au ciné Les Korrigans à Guingamp

Mobilisation à Lannion : marche pour l’égalité !

11h30 rassemblement devant l’école de musique, marche via la mairie jusqu’au parvis des droits de l’homme qui sera rebaptisé parvis des droits de la femme.
Venir avec son sandwich et sa bonne humeur, il y aura chorale féministe et danse des Rosie !

Salaires : les inégalités persistent

Dans l’éducation nationale, les inégalités homme/femme sont encore présentes : plus on grimpe dans les hiérarchies, moins on trouve de femmes aux postes de décision par exemple.

Les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes persistent, comme il est indiqué dans cette étude parue en mars 2023 (actualisation prévue en mars 2024)

  • – 10.9 % de rémunération brute entre les hommes et les femmes pour les enseignants (-9.2% d’écart si on tient compte des temps partiels)
  • – 5% environ pour les personnels de direction, CPE, Psychologues de l’éducation nationale
  • – 1.9% pour les secrétaires et les adjoints administratifs de l’éducation nationale

Les fonctionnaires sont l’objet de cette étude. Pour les agents contractuels, la situation de la rémunération ne fait pas l’objet d’études statistiques ouvertes et détaillées. On peut se questionner sur le sort des AESH par exemple, le plus souvent des femmes, soumises à un temps partiel  imposé et dont le Sgen CFDT revendique une réévaluation de la grille de rémunération.

Mesures « pactes » : un pas vers plus d’inégalités

En proposant un dispositif qui augmente la rémunération ET le temps de travail, les missions complémentaires risquent d’aggraver encore les inégalités salariales femmes/hommes. En effet, ce sont surtout les hommes qui choisissent les dispositifs de ce type qui créent des indemnités sur la base du volontariat. Cela contribue à creuser les écarts de rémunération. Article « Ce que fait le pacte au travail »

Violence Sexistes et Sexuelles : prévenir et agir

Le Sgen-CFDT Bretagne propose au rectorat une heure d’information syndicale mardi 12 mars.

Si vous pensez être victime de tels agissements dans le cadre professionnel, il ne faut pas hésiter à contacter votre syndicat Sgen CFDT. Nous pouvons vous accompagner dans vos démarches et vous aider à faire valoir vos droits

Pour aller plus loin

Égalité homme/femme dans la fonction publique, mesurer les écarts de rémunération (article CFDT UFFA)

Le harcèlement au travail (article CFDT)

Rapport annuel 2024 du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes