Après celle du 13 juillet, une seconde CAPD recours temps partiel a eu lieu le 22 septembre. Elle a également donné lieu à une communication de diverses informations relevant plutôt du CSA.
COVID et jour de carence
La DASEN commence la CAPD en rappelant la nécessaire prudence face au COVID qui a fait son retour dans les écoles.
Le Sgen-CFDT observe que la question salariale en période d’inflation peut faire obstacle à la prudence. Cela peut en effet mettre les collègues en difficulté quand il s’agit de choisir entre aller travailler malade ou perdre une journée de carence. En cas de contamination, il est tentant de vouloir malgré tout préserver ses revenus. La perte du jour de carence n’est pas neutre financièrement… C’est donc une injonction paradoxale : quel que soit le choix, il aura potentiellement une conséquence négative pour quelqu’un.
PHARE et harcèlement
La DASEN entend la lourdeur du dispositif PHARE mais elle constate qu’il fonctionne. Il est important que les enseignants acquièrent cette expertise.
Phare est une méthode partagée : enseignants, IEN ou CPC s’intéressent à la situation des élèves. Interrogeent les protagonistes.
La DASEN considère que les enseignants ont la légitimité pour intervenir sans aide extérieure durant le laps de temps indiqué de 15 jours.
La prévention a aussi un rôle à jouer. La difficulté c’est la caractérisation. Là, on peut avoir également besoin d’aide. Psychologiquement, pour les PE, c’est difficile de voir un harceleur chez un élève de 9 ou 10 ans qu’on connaît depuis la petite section.
RECOURS TEMPS PARTIELS
Un enseignant renonce à son recours.
Une deuxième enseignante souhaite faire valoir un temps partiel pour handicap à 80 %. Le principe du temps partiel est acté mais à 75 %. Après avoir reconsidéré les différents éléments, la DASEN annonce avant tout débat qu’elle accorde le 80 % attendu.
NOUVELLES NOMINATIONS A LA DSDEN
Le personnel en charge, l’an passé, des enseignants en difficulté de santé a obtenu un concours et un nouveau poste.
Une nouvelle cheffe de cabinet vient d’arriver auprès de la DASEN.
Un nouvel EMAS (= membre de l’Equipe Mobile Académique de Sécurité) prend également ses fonctions pour le Sud Finistère.
ABSENCES ET REMPLACEMENTS
Des contractuels (dont certains expérimentés) sont recrutés pour cette nouvelle année scolaire. Actuellement, 19 contractuels sont en poste : 9 monolingues, 8 bilingues et 2 enseignants référents.
Le taux d’absence en 2021/2022 allait delà des 10 % (moyenne 8 % avant COVID).
Le taux d’efficience plafonnait alors à 78 %. La moyenne avant COVID était supérieure à 86 %.
2022/23 = 9,55 % absence 85 % efficacité
Démissions :
Pour l’année 2022, l’administration a enregistré 6 démissions. On comptabilise également 6 démissions en 2023.
Ruptures conventionnelles :
En hausse puisque l’on passe de 7 pour 2022 à 15 pour 2023.
STATISTIQUES TEMPS PARTIELS
345 demandes de temps partiel, 289 accords, 56 refus.
44 demandes de disponibilités 42 accords, 2 refus.
AESH
6900 élèves (premier ou second degré) ont un PPS, 1100 via un établissement médico social, 1160 en ULIS, 4700 scolarisés en milieu ordinaire.
4800 sur les 6900 élèves sont accompagnés.
L’administration note à nouveau une majorité de notifications individuelles : 52 % individuelles et 48 % mutualisées (38 % individuelles au niveau national)
Le Finistère essaie d’adapter les conditions les meilleures possibles pour les AESH en contractualisant avec les collectivités territoriales. Convention expérimentale à compter du 1er octobre sur 5 communes.
La Secrétaire Générale insiste sur le fait que ce métier est en devenir et qu’il sera possible d’aller vers d’autres fonctions ensuite.
Expérimentation également sur 4 collèges et des AESH en CDI.
Il existe un vivier avec globalement 300 personnes recrutées depuis le printemps. 70 ont été accueillies avant la rentrée à Pleyben. Lien avec Pôle emploi et les élus. On note toutefois des difficultés dans certains secteurs.
Sur les 2274 AESH du Finistère, 1824 entrent dans le titre 2 (payées par rectorat). 355 sont en CDD et 1459 en cdi (dès 3 ans de service, désormais).
Par ailleurs, 450 continuent d’être gérées par Thépot.
PROMOTIONS DE GRADES DES PE
Hors-Classe : 202 possibilités de promotions offertes par le ministère. Pour tenir compte de la représentativité dans notre profession, 167 femmes et 35 hommes accèdent à la hors classe avec 130 de barème concernant le dernier passage.
Classe exceptionnelle : les deux viviers en cumulé permettaient 116 promotions. Là encore, toujours pour tenir compte de la représentativité dans notre profession, 40 femmes et 9 hommes intègrent ce dernier grade au titre du vivier 1 (dernier barème : 67). Concernant le vivier 2, ce sont cette fois 31 femmes et 7 hommes (dernier barème pris en compte 70) qui accèdent à la classe exceptionnelle au 1er septembre 2023. A noter que désormais, il sera possible d’accéder par ancienneté aux différents échelons de la classe exceptionnelle.