Stop aux idées reçues sur les femmes dans l’Education nationale

Publié le lundi 7 mars 2022
Par Véronique Baslé et Luc Grimonprez

Quand on parle d'égalité femmes-hommes, on a tendance à penser que la fonction publique et l'Education nationale seraient plus égalitaires et moins discriminantes que le secteur privé. Pour ne pas minorer le travail important qui reste à accomplir, quelques vidéos pour combattre des idées reçues

Idée reçue numéro 1 : pas de précarité à l’Education nationale

On pourrait penser que l’Etat, contrairement au privé, ne propose pas de salaires très bas pour ne pas créer de travailleuses pauvres. Vérification !

Idée reçue numéro 2 : à travail égal, salaire égal

A travail égal, salaire égal. Il y a des concours pour rentrer dans la fonction publique. Alors l’Etat employeur doit respecter ce principe du code du travail  à la lettre. Qu’en est-il exactement ?

Idée reçue numéro 3 : toutes et tous au même rythme

On parle désormais de plancher collant pour toutes les professions dont le rythme de carrière, surtout au début, peine à décoller. Constate-t-on l’existence de ce plancher dans l’Education nationale ? Les grilles de rémunération permettent-elles d’instaurer de l’équité entre femmes et hommes dans notre secteur ?

Idée reçue numéro 4 : plus besoin de s’énerver, tout est réglé (PPCR)

L’accord Parcours Professionnel Carrière et Rémunération a instauré des règles de proportion pour accorder les promotions de façon équitable et éviter les discriminations. Il n’y aurait donc plus besoin de corrections ni d’actions. Vérification.

Idée reçue numéro 5 : mêmes métiers, mêmes responsabilités

Il n’y pas besoin de force physique particulière pour exercer les différents métiers de l’Education nationale. Donc les métiers ne sont pas genrés mais exercés indifféremment par des femmes ou par des hommes. De la même façon il y a un partage équitable des fonctions  et des responsabilités.