Ajustements de rentrée dans les écoles du Finistère (2017)

La DASEN propose 18 fermetures (dont un poste de remplaçant dont la localisation
restait à définir), et autant d’ouvertures, dont 4 postes pour les « CP à 12 », dans les
écoles de Brest (F. BUISSON, J. DE LA FONTAINE, QUIZAC ) et Quimper (KERJESTIN).
Aucun poste de PDMQDC n’est fermé pour ouvrir un CP dédoublé.

Parmi les écoles qui obtiennent une ouverture de classe, les moyennes avant ouverture
étaient autour de 26 à 30 élèves par classe, parmi celle perdent une classe, les
moyennes après fermeture oscillent entre 20,5 et 25,5 (sauf cas particulier d’une école à
deux classes).

A noter :
– d’une manière générale, peu d’écoles voient leur nombre d’élèves augmenter (grosse
variation d’effectifs par rapport aux prévisions), alors que les diminutions sont diffuses
sur plusieurs écoles, ce qui rend les fermetures compliquées.
– les décharges de direction en principe impactées à la hausse ou à la baisse (suite à
l’ouverture ou la fermeture d’une classe) ne seront pas touchées avant la rentrée
prochaine.
– Dans le réseau bilingue, plusieurs postes ne sont pas pourvu, ou sont pourvus par un
enseignant monolingue, la situation étant particulièrement difficile dans le sud du
département.
– 102 communes (sur les 232 qui ont au moins une école publique) ont demandé une
dérogation pour passer à 4 jours. Cela ne fait « que » 23 ou 24% des élèves, car ce sont
essentiellement des petites communes.
Il faut également rappeler que cette organisation du temps scolaire sur 4 jours reste
dérogatoire, et doit donc inclure l’avis du conseil d’école. Dans un cas où l’école ne
voulait pas passer à 4 jours, la DASEN a refusé cette dérogation. Nous n’avons pas
encore la liste des écoles qui ont obtenu cette dérogation.
– un groupe de travail aura lieu pour travailler sur les postes de TRS, afin que leur
résidence administrative corresponde un peu mieux à leur lieu de travail effectif.

Suite à la présentation du projet de la DASEN, le Sgen-CFDT a réparti ses 2 voix lors du
vote : une abstention et un vote contre.

En effet, si quelques situations sont loin de nous satisfaire, nous savons également que l’enveloppe des postes est fermée, et nous avons constaté la volonté de l’administration de faire au « moins pire ». En revanche, nous ne pouvons pas non plus laisser passer l’absence de communication par l’administration des effectifs de toutes les écoles. En effet, en ne nous donnant pas les chiffres, qui sont la base de son projet, la DASEN ne nous permet pas d’avoir une vision globale des choses.
Même si nous convenons que les chiffres ne suffisent pas, et qu’il faut tenir compte de situations plus difficiles dans certaines écoles que dans d’autres, nous continuons de penser que nous devrions partager avec l’administration les chiffres sur lesquels elle travaille.