CTSD 56 – Ajustements de rentrée dans le Morbihan

Monsieur le directeur académique et Mesdames et Messieurs les membres du CTSD.

Il n’est pas dans notre habitude de voter contre lors de la réunion d’ajustement de rentrée. Nous avons en effet le souci de ne pas retarder, par des postures inutiles, la nécessaire réorganisation des écoles au moment de la rentrée. Nous ne demandions qu’à accueillir une agréable surprise, effet attendu d’une rentrée pratiquée sous conditions. Hélas, devant le nombre d’écoles en souffrance en cette rentrée et l’impossibilité dans laquelle, Monsieur le directeur d’académie, vous vous trouvez d’y apporter maintenant une réponse, nous avons voulu sanctionner l’échec d’une méthode que nous avions dénoncée et qui n’a pas fait ses preuves, c’est le moins que l’on puisse dire. Sans les bénéfices escomptés in fine, on ne peut retenir de la méthode d’ouvertures et de fermetures conditionnelles que la production d’ambiguïtés et d’incertitudes ramenant cette pratique à ce qu’elle est : un enfumage.

Dans les écoles, on a besoin d’y voir clair, que la parole donnée soit compréhensible et qu’elle soit tenue.

Or nous avons pu découvrir des « conditionnelles » qui parfois ne débouchent sur rien malgré la condition remplie et des mesures jugées définitives en février sur lesquelles il faut revenir… En résumé, ce qui était définitif ne l’est pas et ce qui était conditionnel… ne l’est pas davantage.

Vote contre, donc, pour ne plus revoir en février prochain ces pratiques néfastes.

Bien sûr, avec 300 élèves de plus que les prévisions de la DSDEN, l’exercice est particulièrement difficile. Cependant avec un nombre d’élèves qui reste inférieur à celui de l’an passé pour un nombre de poste inchangé, nous aurions pu espérer une rentrée plus apaisée. Méfions-nous d’une pratique qui consiste à vouloir ne saisir la réalité que par son reflet dans l’ ONDE. La remontée du terrain par les directions d’école, sans coup de rabot hiérarchique, doit pouvoir constituer, en confiance, la donnée fondamentale sur laquelle s’appuie la carte scolaire.

A court de moyens, vous avez proposé de fractionner en 6 les trois postes récupérés sur la ligne des BD. Nous sommes sceptiques devant ce choix de l’émiettement qui, dans le souhait de répondre à un plus grand nombre, ne répond de manière satisfaisante à personne. Là aussi, nous préférerions des choix assumés.

Par ailleurs, on a pu lire dans la presse que le maire de Vannes est disposé à participer à une table ronde pour réfléchir à l’organisation de l’enseignement public dans sa ville. Monsieur le directeur académique, quelle suite comptez-vous donner à la main tendue par le maire de Vannes ?

Merci de votre attention.