Déclaration au CTA du 26 janvier 2017

Au cours de CTA, le Sgen-CFDT s'est exprimé sur la communication numérique, les dotations académiques premier et second degré, la réforme des collèges, les personnels AESH et médecins scolaires

Déclaration au Comité Technique Académique de l'académie de RennesCommunication numérique

En ouverture de ce CTA nous souhaitons rappeler notre demande de tenus d’un groupe de travail sur la communication numérique. M. le Recteur vous avez accepté notre demande lors du dernier CTA, nous souhaitons maintenant en connaître la date et vous communiquer les points que nous demandons à y voir aborder en priorité. Il s’agit de la  coordination des émetteurs de courriels et du choix des destinataires (Nous voulons éviter que certains collègues finissent par mettre en indésirables leurs supérieurs hiérarchiques quand il les invitent, par exemple, à venir avec leurs élèves à Rennes voir un film alors qu’ils exercent à l’autre bout de la Bretagne).

Un second point pourrait traiter des modalités d’application dans l’Académie du droit à la déconnexion prévu par la loi travail depuis le 1er janvier 2017. Un troisième point pourrait être une amélioration de la configuration des ENT pas toujours adaptées aux besoins (bien qu’un gros travail ait déjà été fait depuis quelques années et qu’il se poursuive). Un quatrième point pourrait être celui de la mise à disposition d’outils facilitant le tri des ressources disponibles pour les enseignants (ressources à la fois scientifiques ou disciplinaires et pédagogiques).

A notre sens l’amélioration de la communication numérique doit permettre de réduire la charge de travail de tous les personnels dans les écoles, collèges, lycées, LP, CIO, circonscriptions, etc. Par contre il peut amener à créer des fonctions de coordination dans les services du rectorat et/ou des DSDEN et impliquer donc quelques créations de postes administratifs à ce niveau. Le CTA sur les moyens administratifs doit pouvoir aborder ce sujet.

Dotation des collèges

Concernant les points à l’ordre du jour de ce CTA nous souhaitons, M. le Recteur, comme nous vous l’avons écrit le 21 janvier, que les dotations reçues par les collèges ne confondent pas les IMP avec les heures attribuées aux collèges pour les enseignements, les décharges statutaires et les moyens prévus dans la marge horaire, à savoir 3 heures par divisions contre 2,75 l’an passé. A ce jour ce n’est pas le cas, ce que traduisent les documents remis puisqu’à une hausse prévue de 374 élèves correspond une baisse des dotations pour les collèges de 11,5 postes qui mange une grande partie des 46 postes alloués par le Ministère pour la réforme des collèges. Ce n’est pas acceptable.

Nous souhaitons, M. le Recteur, avoir une réponse positive à notre demande de rappel de la réglementation aux Directeurs et directrices académiques des services de l’Education nationale. Les hausses d’effectifs ne peuvent pas se traduire par des baisses de dotations dans un budget lui-même globalement en hausse.

Hausse des moyens pour le second degré

Le Sgen-CFDT salue toutefois l’effort budgétaire qui permet de renforcer les moyens d’enseignement dans l’Académie ainsi que les moyens d’éducation et médico sociaux.
Voir les moyens de remplacement du 2nd degré augmenter est positif bien que ce ne soit sans doute pas à la hauteur des besoins avec seulement 6,5 postes créés.

Concernant les moyens de formations, nous sommes demandeurs d’une augmentation de ces moyens pour toutes les catégories de personnels et nous ne les voyons pas apparaître dans ces documents. Cela nous semble d’ailleurs en contradiction avec les annonces faites au CTA de juin dernier. Le renforcement des moyens pour les formateurs est-il toujours prévu par le rectorat ?

Hausse des moyens pour le 1er degré

Concernant la répartition des moyens premier degré, nous tenons à saluer le maintien de l’effort budgétaire sur le premier degré malgré une baisse notable des effectifs prévus à la rentrée 2017.

Cet effort combiné à la baisse des effectifs conduit notre Académie à connaître des taux d’encadrement historiquement élevés tant au niveau académique qu’au niveau de chaque département.
La répartition proposée affirme la volonté de maintenir cet effort sur l’ensemble du territoire de l’Académie, les départements des Côtes d’Armor, du Finistère et du Morbihan voient leur P/E augmenter de façon très sensible, essentiellement sous l’effet de la baisse des effectifs , mais aussi parce que l’effort budgétaire est constant depuis 2012.

L’Ille et Vilaine peine à rattraper le retard pris du fait de sa forte augmentation démographique, et le P/E continue à augmenter mais moins vite que celui des autres départements, accentuant encore le décrochage…
Cependant nous notons qu’un signal fort est envoyé à ce département avec l’attribution de la quasi-totalité de la dotation.

Comme nous l’avons déjà fait lors de précédents CTA nous demandons la tenue d’un Groupe de Travail académique sur les critères de répartition des dotations entre les différents départements.
Dans l’attente de ce GT pouvons nous savoir quels critères d’attribution des moyens ont été retenus ?

Rémunération des personnels AESH

Concernant le dernier point de l’ordre du jour nous sommes demandeurs d’une grille rectorale complète pour les personnels AESH. Nous sommes satisfaits de voir le rectorat de Rennes jouer le jeu (contrairement à ce qui se passe dans d’autres académies) en ayant revalorisé l’indice plancher mais nous souhaitons connaître les répercussions de cette revalorisation sur les indices de niveau 1 à 10.

Pour les personnels AESH nous souhaitons également rappeler notre attachement au respect de la circulaire ministérielle qui prévoit une répartition du service de ces collègues sur 39 à 45 semaines, pas moins. Enfin nous rappelons notre demande, coûteuse nous l’avons entendu, de mise en place d’un dispositif de remplacement des personnels AESH.

Postes de médecins scolaires

Le Snamspen-Sgen-CFDT déplore les suppressions de postes de médecins prévus dans l’Académie.
Nous souhaitons avoir des informations sur la lecture des documents fournis.

Faut-il y avoir une demande de l’Académie de remplacer des postes de médecins par des postes d’infirmiers ? Si oui comment cela se justifie-t-il ?
Quelles seront les incidences en terme de mouvement pour les personnels concernés ? Les demandes de mutation vers le Finistère (deux à notre connaissance) pourront-elles se faire ?
Quelles seront les incidences pour les collègues assurant les suppléances actuellement ?
Des échanges ont-ils eu lieu avec les Médecins Conseillers techniques départementaux ?