Le télétravail en EPLE désormais possible !

C'est l'une des avancées de l'accord télétravail signé le 12 juin dernier au Ministère de l’Éducation Nationale. Une avancée dont le Sgen-CFDT est l'un des principaux acteurs, ayant bataillé jusqu'au bout pour cela.

En réalité, les textes précédents n’interdisaient pas le télétravail en EPLE. Ils n’étaient cependant pas appliqués et on répondait souvent aux demandes que cela n’était pas possible. Peu d’académies avaient ouvert la porte à cette modalité de travail. Avec l’accord du 12 juin, c’est désormais très clairement établi. Le Sgen-CFDT s’est battu pour cela et s’est engagé en signant l’accord.

Que dit l’accord ?

Le télétravail est possible dans le même cadre que pour tous les autres agents de l’Éducation Nationale dans d’autres lieux de travail, les services déconcentrés notamment.

En EPLE, le texte spécifie : « Ainsi, au sein des établissements publics locaux d’enseignement, le télétravail peut être mis en place à condition qu’il soit compatible avec le bon fonctionnement du service public et qu’il s’inscrive dans le cadre d’une organisation collective du travail garantissant la présence d’un effectif suffisant d’adultes au sein de l’établissement.  » télétravail

Trois catégories d’agents se voient tout de même imposer des limites : « Pour les activités exercées en établissement par les personnels de direction, d’éducation et de santé, les jours de télétravail sont pris exclusivement sous forme des jours flottants et pendant les périodes d’absence des élèves, notamment pendant les vacances scolaires ou le mercredi après-midi. » (Art 4.)

Le télétravail, ça s’organise.

En EPLE, le télétravail « est autorisé en fonction du cycle des activités et après échange au sein de l’équipe de travail« .

Le cadre est posé. Toutefois, exercer 3 jours en télétravail ne se fera pas du jour au lendemain.

La vie de l’établissement, son organisation ne se prêtent pas facilement à la non présence physique d’un agent pendant la semaine. Mettre en place le télétravail va nécessiter de la concertation, de la réflexion sur les organisations du travail. Cela pourra aller jusqu’à réorganiser l’établissement lui même. Utilisation des locaux, répartition des tâches ou encore plages d’ouverture au public pourront changer.

Les équipes de direction et les équipes de travail vont avoir à s’emparer de ces nouvelles possibilités.

L’accord est une première étape importante. Mais il faut maintenant le mettre en œuvre.

Le Sgen-CFDT se tient aux côtés des personnels pour cela.