Pour de vraies promotions en 2021 !

La Commission Paritaire des certifiés examinant les promotions à la hors-classe et à la classe exceptionnelle a eu lieu mercredi 1er juillet. Voilà ce que nous avons revendiqué en préambule.

Pour une vraie reconnaissance dans les promotions

Nous avons vécu des temps exceptionnels et inédits.

L’institution nous a ainsi demandé des efforts d’adaptation conséquents sur un temps très court. Les enseignants ont montré leur réactivité et leurs capacités d’innovation.

Par conséquent, nous demandons que l’institution leur fasse confiance dans leur choix de carrière. Nous demandons également de mieux en prendre en compte la diversité des parcours et des formations source de richesse pour l’Education nationale.

Nous souhaitons une véritable reconnaissance de l’investissement de nos collègues dont la fiche de paie ne varie guère selon les années.

Où sera la transparence ? Quelles garanties ?

Suite à la Loi de transformation de la Fonction Publique d’août 2019, nous allons pouvoir dialoguer lors de cette CAPA « hors classe et classe exceptionnelle » et ce pour la dernière fois.

Or, avec les premiers résultats de l’intra, la déception, l’incompréhension voire le soupçon montent dans nos rangs.

Nous craignons donc que cette absence de transparence ne se retrouve l’an prochain à propos des promotions dont les modalités pouvaient déjà être mal comprises.

Nous nous attacherons par la suite à vous demander des documents permettant de garantir équité et transparence.

Un avis pour toute la vie ? Du sens de pérenne …

En ce qui concerne la hors-classe, selon la note de service du 18 mars 2019, « la carrière des agents a désormais vocation à se dérouler sur au moins deux grades, à un rythme plus ou moins rapide« . Le barème utilisé depuis 2018 va dans ce sens. Il constitue une avancée par rapport aux années précédentes. Toutefois, certains points appellent notre vigilance.

Tout d’abord, les avis pérennes sont une source  de frustration et de démotivation pour nos collègues.

Est-ce à dire qu’à partir d’un certain moment dans sa carrière, les enseignants ne peuvent plus évoluer ? Que penser en particulier de l’appréciation « à consolider » ? En effet cette appellation laisse entendre qu’une évolution est possible, encore faut-il que les évaluateurs la constatent et en tiennent compte.

Puni pour avoir changé de carrière ?

Par ailleurs, nous craignons que les personnels qui n’ont pas fait toute leur carrière dans l’Éducation Nationale ne soient pénalisés pour avoir choisi de changer de métier.

L’Education nationale reconnaît encore trop mal la mobilité professionnelle. Elle apporte pourtant souvent une plus-value dans le métier.

L’exception de la classe exceptionnelle

Enfin, pour ce qui concerne la classe exceptionnelle nous dénonçons une fois de plus des critères parfois trop restrictifs pour accéder au premier vivier.

L’institution ne reconnait pas certains investissements professionnels dont le principal, notre cœur de métier, la pédagogie.

Au Sgen-CFDT nous demandons qu’un maximum de collègues éligibles puissent être effectivement promus avant de partir en retraite. Accroître ainsi le nombre de critères permettant d’accéder au vivier 1 permettrait de mieux reconnaître des missions bien identifiées et bien identifiables.

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