Saint Malo, il est encore possible de sauver Surcouf!

Déclaration lors du Conseil départemental de l'Education nationale du 9 septembre 2016

Nous représentants de la FSU, du Sden-CGT, du Sn-FO-lc, du Sgen-CFDT, des parents d’élèves de la FCPE Saint-Malo, des DDEN, tenons à dénoncer fermement le mépris qui est réservé aux défenseurs du Collège Surcouf de la part des institutions.

Mépris du Préfet qui a signé l’arrêté de fermeture du collège le 8 juillet alors qu’il avait déclaré à la délégation qu’il a reçue le 6 juillet qu’il allait prendre le temps de la réflexion après un échange considéré comme riche et intéressant par tous les membres de la délégation.
Mépris de la part du Vice-président du Conseil Départemental qui a feint de ne pas être au courant de la signature du Préfet lorsqu’il a été désigné par son organisation politique pour recevoir une délégation du collectif le 21 juillet.
Mépris de la part du Ministère de l’Education nationale dans sa réponse à l’interpellation du Secrétaire général de la CGT Education, en reprenant in extenso l’argumentaire du Conseil Départemental, qui contourne le débat de fond et qui propose sans aucun engagement de date, de moyens, de méthode et de calendrier, de mener la réflexion afin d’avoir une meilleure mixité sociale. Vaste programme !
Mépris toujours du Ministère par rapport à la demande d’audience restée sans suite.
Nous, représentants de la FSU, du Sden-CGT, du Sn-FO-Lc, du Sgen-CFDT,des parents d’élèves FCPE de la section de Saint-Malo, des DDEN, membres du Collectif pour sauver Surcouf, persistons à croire qu’une autre solution est envisageable qui consisterait, ainsi que nous l’avons déjà exprimé, à annuler la fermeture et à mettre en œuvre sans tarder le chantier indispensable du retissage social du quartier et d’opérer les ajustements qui s’imposent dans la carte scolaire dans la ville et dans tout le bassin malouin.

Le temps des accusations réciproques sur les responsabilités respectives doit être dépassé et l’urgence est désormais la mobilisation de tous les acteurs pour relever ce défi dont les résultats seront profitables aux élèves, à leurs familles, au quartier, au Service Public et Laïc d’Education, à la Ville comme au département. Pour notre part, nous sommes prêts à prendre nos responsabilités dans ce sens.

Si cette voie de la raison et du bon sens n’est pas prise en compte, nous continuerons la bataille par d’autres moyens notamment en recourant aux moyens que la justice nous permettra.