Conseil Académique de l’Education Nationale du 28 janvier 2020

Chaque organisation y a lu une déclaration préalable.  Celle du Sgen-CFDT abordait les questions suivantes : le climat social actuel, la réforme du lycée et en particulier l’actualité sur les E3C, les dotations pour la rentrée 2020, en particulier pour les lycées, et enfin le devenir de TES, maison d’édition pour l’enseignement du breton et en breton.

L’enseignement agricole était aussi à l’ordre du jour et a fait l’objet d’une déclaration distincte de notre part.

Quelques points saillants de ce CAEN :

– La revendication du Sgen-CFDT de remplacer les E3C par un réel contrôle continu pour 40 % des épreuves du baccalauréat a obtenu le soutien de l’UNSA et retenu l’attention du recteur et du secrétaire général.

– Suite à une interpellation de la FCPE sur les migrants, le recteur a reconnu une erreur. La publication d’une circulaire lui a valu de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux. En fait un proviseur et un chef d’entreprise ont été en difficulté relativement à la situation d’un jeune en stage dans une entreprise, situation relevant d’un vide juridique. Le jeune n’était pas protégé en dehors de l’établissement : « Les circulaires de 2002 et de 2016 ne règlent pas cette question, ce type de situation. » Le recteur a rapidement retiré la circulaire, et la question est à présent étudiée sur le fond. Le Sgen-CFDT a déclaré que la réaction que nous préparions avec d’autres organisations n’avait donc pas été nécessaire et donne acte au recteur de son suivi de ce dossier.

– La spécialité NSI ouvrira à la rentré dans 14 lycées publics supplémentaires. Elle sera désormais présente dans 44 des 59 lycées publics. La carte de cette spécialité tient compte du poids relatif des réseaux public et privé.

– Les spécialités retenues pour le nouveau lycée qui ouvre à la rentrée 2020 permettent aux familles de se projeter au-delà de la rentrée 2020.

– Le Sgen-CFDT a exprimé son regret que l’expérimentation des doubles spécialités LLCER anglais et espagnol au lycée Lesage de Vannes soit arrêtée sans être allée au bout et sans évaluation. Le secrétaire général a répondu que le ministère considère qu’il s’agit là d’une même spécialité, il a agi de même pour des « doubles » spécialités artistiques dans d’autres académies.

– Enseignement optionnel dans les lycées : le rectorat pourra en financer une partie (un tiers). Cela sera discuté dans le dialogue de gestion entre le rectorat et les personnels de direction. La question sera précisée au CTA du 4 février.

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