Conseil départemental des Côtes d’Armor : les raisons du boycott

Lors du Conseil départemental des Côtes d'Armor qui s'est tenu le 14 février, le Sgen-CFDT Bretagne a expliqué les raisons qui l'ont amené à boycotter cette instance censée se tenir le 7 février dernier.

Le Sgen-CFDT Bretagne a boycotté le Conseil départemental qui devait se réunir le 7 février. Il s’est expliqué plus longuement sur les raisons de ce boycott dans la déclaration qui est en pièce-jointe.Décl CDEN22 14fév19

Pour résumer les raisons du boycott :

  • le dialogue social s’apparente à un monologue social au niveau national et académique, les chefs d’établissement ont même manifesté devant le rectorat le 6 février….
  • le département perd 14 postes dans le premier degré, certes dans un contexte de baisse démographique et de rééquilibrage au profit de l’Ille et Vilaine mais dans ces 14 postes il y en a 3 qui sont dévolus à un projet décidé unilatéralement par la rectrice, celui de l’école du socle …. qui tombe au même moment que celui de l’établissement public des savoirs fondamentaux (qui, à l’heure où nous écrivons, vient d’être entériné comme le relate l’expresso du  café pédagogique en date du 15 février 2019)
  • le second degré perd aussi des moyens et la réforme du lycée se met en place de façon ubuesque.
    Par ailleurs, le Sgen-CFDT Bretagne revendique un financement horaire du breton, à l’instar de ce qui se pratique en collège. Les langues régionales peuvent être choisies en spécialité, en plus d’être choisies en option mais qui peut croire que les établissements auront les moyens de laisser ce choix aux élèves ?