ENTRETIEN A LA DSDEN 22, 1ER DEGRE

Le vendredi 8 novembre, le SGEN-CFDT Bretagne, représenté par Patricia TANGUY et Linda KOUKA, a été reçu par Mme LECOEUR (Adjointe au Directeur Académique), Mme GARREAU (cheffe de la division du 1er degré) et Mme MENARD (cheffe de la division des élèves).

À cette occasion nous avons fait remonter les demandes/difficultés/questions émanant du terrain, afin d’essayer d’y apporter une réponse, voire une solution.

 

Évaluations nationales

Il apparaît que ces évaluations apparaissent trop tôt dans l’année, une semaine seulement après la rentrée. Cela ne permet pas aux enseignants de réactiver les savoirs auprès des élèves. Elles s’avèrent très chronophages en terme d’organisation, surtout dans les classes à double niveau.  Une durée de trois semaines pour la passation des évaluations et la saisie des données est trop contraignante en période de rentrée scolaire.

La restitution de ces évaluations aux parents, avec des rendez-vous sur la pause de midi ou le soir après la classe, a engendré une fatigue supplémentaire.

Réponse :

Ces évaluations sont, d’une part, une photocopie de ce qu’il reste des années précédentes et d’autre part, un outil permettant le pilotage des élèves en difficulté dans les classes. Par ailleurs, le surcroit de travail engendré par la saisie des résultats a parfois été pris en charge par des enseignants remplaçants.

Mme LECOEUR nous indique que les rendez-vous avec les familles font partie du travail des enseignants.

 

École inclusive et AESH

Certaines AESH ont reçu des changements d’affectation en début d’année, parfois dans des délais de prévenance quasi inexistant (la veille pour le lendemain): situations anxiogènes et peu respectueuses pour les personnels et les élèves accompagnés.

Réponse :

De nombreuses notifications MDPH sont délivrées dans le courant de l’été. L’organisation de la rentrée est dès lors difficile à anticiper, ce qui explique les nombreux changements. 

 

Le nombre d’accompagnants dans un même classe ne cesse d’évoluer. Certains enseignants doivent faire face à la présence de plusieurs AESH dans des classes déjà chargées. Cela entraîne une augmentation des interférences, du bruit et de la charge mentale.

Réponse :

Ce sujet pourra être évoqué lors d’un groupe de travail avec des directrices et directeurs d’école le 13 novembre.

 

L’augmentation des notifications mutualisées occasionne parfois un suivi de moins bonne qualité pour les élèves.

Réponse :

Tout va bien dans le département, aucun enfant ayant une notification n’est en classe sans accompagnement. Les AESH se sont professionnalisées et le métier a évolué.

 

Démarches complexifiées

Des directrices et directeurs d’école s’étonnent de la complexification des procédures administratives liées aux sorties scolaires : il faut maintenant fournir le numéro de SIRET des compagnies de transports, la date de naissance et une copie de la pièce d’identité des accompagnatrices et accompagnateurs…

Réponse :

Cela résulte de la règlementation en vigueur.

Des personnels de la DSDEN ayant reçu une habilitation vérifient les données relatives aux accompagnateurs. Cela permet de contrôler d’éventuels antécédents judiciaires.

Nous précisons qu’il serait pertinent de communiquer cette procédure aux directrices et directeurs d’école pour qu’ils accompagnent au mieux ces changements.

 

Point Matériel

Des élèves tardent parfois à recevoir les matériels préconisés par la MDPH.

Il nous est précisé que le délai est fonction des achats à effectuer.