16 janvier : mobilisation

Nous ne nous satisfaisons pas du tout de la situation actuelle. Nous revendiquons des avancées indispensables pour les AESH.

Agir avec vous et pour vous

Nous appelons à vous mobiliser le 16 janvier par tous les moyens qui vous conviennent :

  • grève si vous en avez les moyens financiers.
  • manifestations
  • lettres de protestations
  • remontées d’information à votre syndicat préféré 😉

On peut espérer que le gouvernement, quel qu’il soit, poursuivra le plan pluriannuel d’embauches d’AESH.

Nous avons d’ores et déjà demandé des audiences comme le montre ce courrier, sur des points importants, comme les reconversions ou la pause méridienne. Nous vous représentons et essayons de vous accompagner au mieux au quotidien sans exclure d’autres formes d’action.

Quelles revendications ?

  • une limitation à la mutualisation  et à la polyvalence (voir l’article « je ne suis pas Shiva »)
  • un salaire décent avec un statut de catégorie B
  • une augmentation du temps de travail pour celles et ceux qui le souhaitent
  • une véritable évolution de carrière
  • une grille de salaire qui ne soit pas « plate » : très peu d’augmentation entre le début et la fin de carrière actuellement
  • une vraie formation initiale et continue en présence (et pas tout à distance); dont des formations avec des professionnels du médico-éducatif et les enseignant·es
  • une stabilité dans les affectations
  • le CDI dès la première année
  • la prise en charge de la protection sociale complémentaire
  • plus de moyens pour un meilleur fonctionnement des PIAL
  • des personnes au rectorat et dans les directions académiques en capacité de gérer les personnels et de pouvoir leur répondre

Les PAS actuellement sont à l’état d’expérimentation … semi-officielle. Nous trouvons intéressant de rapprocher le monde médico-éducatif de l’école. Aller plus vite dans les prises en charge est aussi souhaitable. En revanche, nous contestons fermement la possibilité que le donneur d’ordre soit le rectorat au lieu des MDPH. Nous ne voulons pas que le nombre de prise en charge dépende des moyens alloués.

Quelques acquis de l’action syndicale

Jusqu’à présent une personne en arrêt maladie pouvait toucher son salaire et ses indemnités journalières de l’assurance maladie. Cela entraîne des demandes de remboursement d’un montant souvent conséquent mettant en grave difficulté financière les collègues qui ne s’y attendent pas.

D’autres professions bénéficient d’une situation différente : les agent·es continuent de toucher leur salaire normalement (à l’exception du jour de carence…) et l’employeur perçoit les indemnités de l’assurance maladie. C’est ce qu’on appelle la subrogation.

Nous revendiquons ce changement depuis longtemps. Il semblerait désormais être acté. Il n’y aura plus de trop perçu en cas de congé maladie ou de congé maternité : plus de cumul salaire et indemnités entraînant des remboursements.

L’action syndicale a également permis l’abandon du projet des ARE qui prévoyait de fusionner AED et AESH.

En outre, il n’y aura plus qu’une seule catégorie d’AESH payée par le rectorat. Les établissements mutualisateurs ne gèrent plus ni les salaires ni les contrats.

Par ailleurs, même si cela dénote une inquiétante instabilité du corps des AESH, nous accompagnons  les collègues qui souhaitent quitter l’Éducation nationale et obtenons – hélas trop peu souvent –  des ruptures conventionnelles.

Enfin, notre pression, ainsi que celle des familles, a permis d’obtenir plus de CDI quand auparavant les CDD étaient majoritaires.