Comité technique académique de rentrée : école inclusive

Que ce soit en maternelle, en élémentaire, en collège, ou en lycée, à toutes et tous se pose la question de l’inclusion scolaire. […]

La réussite de l’école inclusive n’est-elle qu’une question de nombre d’élèves inclus en classe ordinaire, comme c’est la tendance depuis quinze ans, ou bien ne faut-il pas s’interroger sur les butées du processus inclusif, les obstacles qu’il rencontre et donc sur l’aide qu’il conviendrait d’apporter aux personnels ?

La mise en œuvre des PIAL qui devaient favoriser la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap pour une meilleure prise en compte de leurs besoins aurait pu apporter des solutions.

Ils se révèlent être au final un simple outil de gestion des moyens.

Le but non-avoué de l’opération : pallier les carences en personnel en prétendant se situer au plus près des besoins des élèves via des AVS-mutualisés et en transférant aux acteurs de terrain la charge d’en informer les familles…

 Aujourd’hui sur ce dossier aussi il y a urgence, trop de personnels sont en souffrance, atteints dans leur professionnalisme par leur difficulté à faire avec ces élèves.

Les personnels ont besoin d’être accompagnés et formés pour faire face à cet enjeu de société.

Les fiches éduscol et les plateformes internet n’y suffiront pas.

L’école inclusive ça ne peut pas être seulement l’école d’hier avec un joli ripolinage, c’est une ambition noble et coûteuse à laquelle il faut associer les personnels toutes catégories confondues.