Secourisme : pour une vraie montée en puissance

Au Sgen-CFDT Bretagne, nous pensons que l'apprentissage des gestes de premiers secours est un enjeu éducatif majeur qui nécessite un engagement fort. Nous interpellons le rectorat à ce sujet.

D’interpellations en interpellations….

Au CTA de novembre qui préparait le bilan de rentrée, nous avons à nouveau interpellé le rectorat. Rappelons que sous les deux recteurs précédents, nous avions déjà sollicité le rectorat sur les inégalités de traitement entre moniteurs, certains étant rémunérés, d’autres non, et sur la capacité de notre académie à former 100% d’une classe d’âge aux gestes de premiers secours.

…. des réponses inexistantes ou décevantes

Nos questions, posées et reposées sans relâche, restaient sans réponse. Nous avons eu enfin des réponses lors de la préparation du CTA de novembre. Et elles ont été pour le moins lapidaires : nous avons formé l’an passé 70% de nos élèves de 3ème et l’inégalité de traitement n’est pas due au rectorat mais au ministère.

Nous revenons à la charge !

Face à ces réponses, nous avons donc décidé de revenir à la charge et de poser plus nettement encore nos questions dans un courrier adressé au recteur le 9 décembre….qui n’a toujours pas répondu.

Mais nous sommes obstiné·es et nous revenons à la charge en posant pour le prochain comité technique académique du 4 février les demandes suivantes :

  • un état des lieux précis permettant de mesurer les disparités entre établissements, certains collèges formant 100% de leurs élèves au PSC1, quand d’autres peinent à former une poignée de volontaires
  • la communication de cet état des lieux à chaque CTA de bilan de rentrée
  • l’attribution et le fléchage clair de moyens spécifiques de DGH aux établissements qui disposent de moniteurs PSC1 afin que cette ressource ne soit pas sous-employée. Par ailleurs il n’est pas normal  que ces collèges ne reçoivent aucune aide alors que les collèges qui n’en disposent pas ont bénéficié de financement pour rémunérer des intervenants extérieurs.
  • une reconnaissance du travail accompli aux moniteurs non enseignants. La réponse donnée à notre question diverse au CTA du 12 novembre ne nous satisfait pas. L’impossibilité statutaire de rémunération salariale par des HSE ne doit pas occulter, à défaut, les possibilités à explorer de contrepartie horaire, comme le CET. Sans ces contreparties, certains personnels dont le dévouement atteindra ses limites, renonceront à animer des sessions et l’objectif sera encore plus difficile à atteindre.