Comité technique académique de rentrée : 2nd degré

Mardi 12 novembre 2019 a eu lieu le comité technique de l'académie de Rennes. Un bilan de rentrée a été dressé, autant sur le plan des effectifs que des postes. Nous y avons lu une déclaration préalable. Voici ce que nous y avons dit concernant le second degré et les administratifs.

Dans le second degré, c’est la réforme du bac et du lycée qui a été au cœur de cette rentrée.

Nous avons vécu en 2018-2019 une année de marche forcée dans le brouillard.

Le Sgen-CFDT n’a eu de cesse de réclamer un report de cette réforme.

Force est de constater que la marche forcée continue et que le brouillard ne s’est pas dissipé.

Les enseignant·es de lycée comme les équipes de direction sont déjà épuisé·es.

Outre les nouveaux programmes, ils sont confrontés à trop d’incertitudes :

– sur les modalités de mise en œuvre des E3C et même certaines épreuves terminales
– sur l’organisation des conseils de classe quand il n’y a plus de groupe classe
– sur l’avenir des postes dans un contexte régional de fort déclin démographique et de paysage très mouvant notamment dans certaines disciplines, mouvance liée au choix des familles.

Nous évoquerons plus en détail les problématiques posées par cette réforme lors du comité de suivi du 3 décembre.

Les lycées professionnels connaissent eux aussi une réforme qu’ils jugent, selon une enquête menée en fin d’année scolaire dernière par le Sgen-CFDT, très décevante.

Les moyens complémentaires pour les dédoublements en 2nde professionnelle et en 1ère année de CAP sont-ils bien là ?

Difficile de vérifier tant les règles de seuil de dédoublement paraissent complexes aux enseignant·es.

Là encore, il faut du temps, la co-intervention nécessite bien des calages en cours d’année, tout comme la préparation du chef d’œuvre
Il faut aussi une formation de qualité pour ces deux nouveautés.

Ce qui inquiète plus encore les personnels, c’est la diminution des volumes horaires en Enseignement Général dès l’année prochaine.

Les personnels administratifs, qui ont payé un lourd tribut l’an dernier avec une suppression de 400 postes (dont une dizaine en Bretagne), connaissent eux aussi la surcharge liée aux mises en place de ces deux réformes, en LP et LGT avec des procédures et des applications informatiques qui sont loin d’être au point.